Education civique

La construction d’une société juste et équitable, démocratique et sociale, ne peut se réaliser, sans une culture citoyenne ; sans la connaissance et l’application des principes, valeurs et règles de l’Etat de droit et de la démocratie ; sans un engagement conscient et volontaire des citoyens dans la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés ; sans le développement de la capacités des citoyens dans la connaissance et la jouissance effective de leurs droits et l’accomplissement de leurs devoirs. Selon SOS-Civisme-Niger, l’éducation civique, c’est également une éducation à la responsabilité au sens large.

LES PROJETS

Dès sa création en 1999, SOS-Civisme-Niger s’est engagée dans l’organisation de ce qu’elle appelle “les semaines du civisme“, au cours desquelles sont organisées des “séances d’animation civique de proximité“ basées sur des téléfilms en langues nationales (Haoussa, Zarma). Les séances d’animation civique sont prioritairement destinées aux organisations communautaires de base, notamment les groupements féminins, les structures de jeunes (associations, clubs, fadas), en priorité dans les quartiers périphériques et les villages.

Entre 1999 et l’année 2003, SOS-Civisme-Niger a réalisé plus de 210 séances d’animation civique de proximités dans les quartiers périphériques des communes de Niamey II, de Niamey III, de Tillabéri, de Tera et de Torodi. Ces campagnes d’éducation civique, financées par la Fondation Konrad Adenauer, ont touché plus de 147,000 personnes, essentiellement des femmes et des jeunes. Quelques-uns des thèmes développés lors de ces séances d’animation civique sont :

  • Travail féminin et vie associative ;
  • On peut être pauvre, mais propre
  • Hygiène et assainissement en milieu urbain
  • Hygiène et assainissement en milieu rural
  • Amélioration du cadre de vie : rôle des femmes;
  • Jeunesse et animation de la vie politique
  • Jeunesse et vie associative
  • Santé maternelle et infantile : nécessité des visites prénatales et postnatales
  • Micro-crédit : responsabilisation des femmes
  • Cérémonies ruineuses : les dépenses ostentatoires lors des baptêmes et mariages
  • Jeunesse et IST/SIDA

Au cours de la période 2003-2006, l’ONG SOS-Civisme-Niger a noué un partenariat stratégique avec le Centre Afrika Obota Niger (CAO-Niger) dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Renforcement de l’Etat de Droit et de la Culture Démocratique à Gaya (PREDEC/Gaya), financé par la Direction du Développement et de la Coo­pération Suisse (DDC). Dans le cadre de ce programme, SOS-Civisme-Niger a conduit plus de 150 séances d’éducation civique de proximité dans plus de 40 villages des 9 communes du département de Gaya et su Secteur de Sambéra (Dosso). Ces campagnes d’éducation civique ont touché plus de 350,000 personnes, dont des membres des Comités cantonaux, des Structures Locales de Gestion (SLG), des Comités Villageois de Développement (CVD), des associations des brigadiers et des pépiniéristes, des journalistes ruraux, des para-juristes et des communautés locales. Quelques-uns des thèmes abordés lors de ces campagnes d’éducation civique sont :

  • La démocratie au sein des organisations communautaires
  • Participation des jeunes au développement local
  • Rôle et responsabilité du citoyen dans la gestion des biens communautaires
  • Rôles des pièces d’état civil dans l’exercice de la citoyenneté
  • Transport et sécurité routière : responsabilité des usagers
  • L’esprit de bénévolat dans les actions d’intérêt communautaire
  • La connaissance des institutions de la république : composition et attributions du pouvoir exécutif
  • La connaissance des institutions de la république : composition et attributions du pouvoir législatif
  • La connaissance des institutions de la république : composition et attributions du pouvoir judiciaire
  • La connaissance des institutions de la république : composition et attributions des pouvoirs consultatifs et de contrôle
  • Enjeux et défis de la décentralisation pour le développement local
  • Rôles des différents acteurs dans la mise en œuvre de la décentralisation

Développant depuis juin 2003 des projets de dialogue interreligieux pour favoriser l’implication effective des leaders religieux dans la résolution des problèmes économiques et sociaux du pays, l’ONG SOS-Civisme/Niger a initié, dès décembre 2006, un programme intitulé « IEC pour la promotion d’une natalité responsable au Niger ».

Le programme vise à « contribuer à la lutte contre la pauvreté par l’élaboration et la mise en œuvre d’outils et de stratégies pertinents de communication pour un changement de comportement en faveur d’une natalité responsable au Niger ».

Dans cette perspective, SOS-Civisme-Niger s’est d’abord engagée dans l’identification et l’analyse des facteurs explicatifs du désir de fécondité des Nigériens. La recherche de tels facteurs a conduit SOS-Civisme-Niger à réaliser, au cours de l’année 2007, une étude sur les déterminants socioculturels et économiques de la fécondité dans les régions de Maradi et de Zinder.

L’étude, qui a été validée au cours d’un atelier national en septembre 2007 à Niamey, a permis de relever l’effondrement du système traditionnel d’espacement des naissances, la non-maîtrise par les populations des dispositions des Saintes Ecritures relatives à la procréation, notamment aux droits humains fondamentaux des femmes et des enfants, ainsi que la faible efficacité de la riposte stratégique et opérationnelle face à la question démographique. L’étude a recommandé, entre autres, l’élaboration d’un guide consensuel de formation en matière de communication pour un changement des comportements en faveur d’une natalité responsable au Niger.

Le concept de « natalité responsable » a été mis au point d’abord en tant qu’hypothèse de recherche impliquant que, dans le contexte fortement islamisé du Niger, le problème de l’accroissement démographique ne peut pas être abordé dans une perspective de limitation des naissances, mais dans une approche de responsabilisation sociale. Cette hypothèse de recherche a été confirmée par l’étude de référence sur les déterminants socioculturels et économiques de la fécondité dans les régions de Maradi et de Zinder.

Le modèle de natalité responsable a été conçu par SOS-Civisme-Niger comme une réponse adaptée face aux déterminants socioculturels de la fécondité identifiés par l’étude de référence. Incluant les aspects pertinents du modèle de parenté responsable adopté par le Gouvernement, il comprend l’ensemble des facteurs sur lesquels il faut agir pour impacter, à terme, les comportements des populations en faveur du contrôle de leur fécondité proportionnellement à leurs capacités économiques et financières.

Le modèle de natalité responsable s’appuie sur les pratiques traditionnelles de gestion de la fécondité et se propose de susciter un changement des comportements dans le respect strict des convictions religieuses des populations. Il comprend huit (8) composantes : (i) la promotion des droits humains fondamentaux des femmes, (ii) la promotion des droits humains fondamentaux des enfants, (iii) la prévention de la précocité de la sexualité chez les jeunes, (iv) la promotion de l’éducation des jeunes filles, (v) la promotion de l’allaitement maternel prolongé, (vi) la promotion de la contraception au sein des couples légaux, (vii) l’appui en matière de communication aux services publics de SR/PF, (viii) la lutte contre le mariage précoce.

Sur la base de ce modèle, SOS-Civisme-Niger a développé, en 2008, un Guide de formation pour un changement des comportements en faveur d’une natalité responsable à l’usage des leaders religieux et des chefs traditionnels. Ont étroitement participé à l’élaboration du Guide, le Ministère de la Population et des Reformes Sociales, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, le Collectif des Associations Islamiques pour la Santé de la Reproduction, l’Association Islamique du Niger,  l’Association Nigérienne pour l’Appel et la Solidarité Islamique, l’Archevêché de Niamey, l’Alliance des Missions et Eglises Evangéliques du Niger, l’Association des Chefs Traditionnels du Niger et des membres de SOS-Civisme-Niger.

En 2009, SOS-Civisme-Niger, avec des représentants des structures ayant participé à l’élaboration du guide, a organisé des campagnes de sensibilisation et de vulgarisation des écoles de formation professionnelle de santé de Niamey, Maradi et Zinder.

Ce projet, financé par Oxfam Novib,  a pour objectif global de ‘’contribuer à lutter contre la pauvreté pour un développement durable des citoyens les plus vulnérables par la promotion de la justice fiscale dans la commune urbaine de Tillabéri“.

De façon spécifique, le projet vise les objectifs suivants: (OS1) Renforcer les capacités des acteurs locaux sur le contenu et les enjeux de la justice fiscale,  (OS2) Améliorer la gouvernance locale, à travers la promotion du civisme fiscal et le renforcement du contrôle citoyen de l’action publique pour un réinvestissement en faveur des groupes les plus vulnérables.

Pour atteindre ces objectifs, l’ONG SOS-Civisme-Niger a planifié une série d’activités, comprenant principalement une mission d’information et de mobilisation des acteurs locaux, des ateliers de renforcement des capacités, l’appui financier aux initiatives locales de promotion de la justice fiscale et de l’investissement dans les secteurs sociaux de base, des missions de suivi et de contrôle des initiatives locales financées et un atelier de clôture et d’évaluation participative.

Les missions d’information et de mobilisation des acteurs ont permis d’engager 14 organisations féminines, 13 ONG et associations de développement, 8 structures de jeunes, le syndicat des commerçants, ainsi que les autorités locales.

Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs locaux, SOS-Civisme-Niger a organisé des sessions de formation sur “le contenu et les enjeux de la justice fiscale“, “le rôle des taxes et impôts dans le développement local“ et “le contrôle citoyen de l’action publique et le suivi budgétaire“.

Dans une perspective de durabilité, l’appui financier aux initiatives locales a été conçu pour contribuer à une appropriation des principes et valeurs de la justice fiscale par les acteurs locaux, en renforçant leurs capacités à porter et à poursuivre les actions engagées au-delàs du projet. Dans cette optique, l’équipe du projet a lancé, dès le 27 Mars 2017, un appel à propositions local aux parties prenantes locales, en particulier les organisations de la société civile et les responsables municipaux, les invitant à soumettre des microprojets visant la promotion de la justice fiscale, le renforcement du civisme fiscal, la mobilisation des ressources internes au niveau de la commune, le contrôle citoyen de l’action publique et le suivi budgétaire ou des investissements dans les secteurs sociaux de base en faveur des groupes les plus vulnérables.

Conformément à l’appel à propositions publié par SOS-Civisme-Niger et à la grille d’évaluation y afférente, sur les 50 microprojets soumis par les  parties prenantes locales, 14 ont été sélectionnés par le Comité Technique d’Evaluation. Parmi les 14 microprojets retenus, 2 ont été présentés par la commune urbaine de Tillabéri elle-même et 12 par les organisations de la société civile. Quatre (4) catégories de microprojets ont été financés : (i) les microprojets portant sur des investissements dans les secteurs de l’éducation et de la santé, (ii) les microprojets destinés à soutenir les groupes les plus vulnérables de la société, (iii) et les microprojets visant à améliorer l’hygiène et l’assainissement, y compris la prévention des catastrophes naturelles, telles que les inondations, (iv) et un projet visant la promotion du civisme fiscal.

En définitive, ce projet a  touché 13.673 bénéficiaires directs, dont 6.761 hommes, soit 49,44% et 6.912 femmes, soit 50,56%.

Programme de Gestion Equitable des
Ressources Naturelles et de Renforcement de la Société Civile, phase III
(PROGRES III – JIMIRI, 2018-2021)

Ce programme est un programme de Care Danemark, mis en œuvre depuis 2005 par CARE
International au Niger, en collaboration avec 5 organisations de la société civile nigérienne dont l’ONG SOS-Civisme-Niger qui a intégré le consortium à partir d’avril 2017.

 

L’objectif global du programme est de “contribuer à réduire la pauvreté au Niger à travers une amélioration des conditions de vie des ménages vulnérables et une gestion concertée et plus équitable des ressources naturelles“.

 

En vue de contribuer à ce changement qualitatif, PROGRES III-Jimiri prévoit que l’ONG SOS-Civisme adapte son module de formation communautaire en éducation civique aux besoins des jeunes pasteurs, en y intégrant les enjeux relatifs à la migration, à la transhumance et la mobilité, au changement climatique et aux conflits.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de PROGRES III-JIMIRI, SOS-Civisme-Niger a réalisé
une étude d’identification des organisations de jeunes et de femmes pastorales, suivie d’une évaluation de leurs besoins en renforcement des capacités ; puis, une étude d’identification des mécanismes traditionnels existant de prévention des conflits, suivie d’une évaluation de leurs besoins en renforcement des capacités.

 

Par ailleurs, SOS-Civisme-Niger a fourni des formations aux organisations pastorales (hommes, femmes, jeunes) sur le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) pour le suivi des budgets locaux et la prise en compte de leurs préoccupations spécifiques dans les plans de développement communaux (PDC).

 

SOS-Civisme-Niger appuie les comités de dialogue interreligieux à conduire des campagnes de
sensibilisation pour la gestion concertée des ressources naturelles ; et les plates-formes des jeunes pasteurs pour la réalisation des sessions de dialogue communautaire pour la prévention des conflits.

 

La deuxième phase du programme a été conclue le 31 décembre 2017, avec un exercice d’évaluation et de bilan des phases précédentes initié par CARE avec ses partenaires. La revue interne a permis d’identifier trois domaines d’apprentissages qui seront approfondis dans la troisième phase intitulée
PROGRES III “Jimiri“, une traduction du concept de “résilience“ en langue Haoussa : (i) l’égalité des sexes et l’inclusion des femmes dans le développement économique, (ii) la jeunesse et les liens entre opportunités économiques, radicalisation et migrations, (iii) le nexus humanitaire-développement et la résilience face aux sécheresses, aux changements climatiques et aux conflits.

 

Le programme PROGRES III –Jimiri se concentre sur trois (3) domaines de changement, dont le
premier porte sur la
résilience et la mobilisation des communautés, pour assurer à terme que les
communautés pastorales se mobilisent et
deviennent plus résilientes aux crises et aux conflits. Le changement attendu implique que les communautés aient accès aux connaissances, outils et ressources leur permettant de revendiquer leurs droits d’accès aux ressources naturelles et aux services sociaux, de faire face aux catastrophes naturelles et climatiques et de résoudre des conflits de manière pacifique, et ainsi améliorer leurs moyens d’existence.

 

Projet “Campagne d’éducation civique pour la responsabilisation des communautés dans la sécurisation des frontières de la région de Diffa“.

Ce projet fait suite à la campagne de sensibilisation pour l’engagement des communautés dans la gestion de la sécurité aux frontières dans la région de Diffa, menée par l’ONG SOS-Civisme –Niger et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM)  en 2016, dans le cadre de l’Instrument contribuant à la Stabilité et à la Paix (IcSP) de l’Union Européenne.

 

La campagne de sensibilisation a donné une image positive de la région de Diffa, dont les communautés, bien que meurtries par les actions terroristes et la crise humanitaire, se battent quotidiennement contre l’adversité avec courage, conservent leur culture et le sens de l’hospitalité légendaire du Kanem Bornou. Lors des foras de dialogue inclusif entre les FDS et les populations, les participants ont fortement recommandé, entre autres propositions, de multiplier les séances de sensibilisation auprès des communautés dans les villages en faveur d’une collaboration permanente avec les autorités et les forces de sécurité.

 

Pour donner une suite favorable à cette recommandation, l’OIM a sollicité, à nouveau, les services de l’ONG SOS-Civisme-Niger pour conduire des séances de projection du publireportage dans les départements de Diffa, Maine Soroa et N’Guigmi.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette campagne d’éducation civique, l’ONG SOS-Civisme-Niger a valorisé son expertise en matière de préparation et de mise en œuvre des séances d’animation civique de proximité utilisant la vidéo mobile pour la responsabilisation des organisations et communautés de base au Niger. SOS-Civisme-Niger a d’abord procédé à la formation d’une équipe d’experts sur les techniques d’éducation civique de proximité, les techniques d’utilisation d’outils pédagogiques audiovisuels.

 

Par la suite, les experts formés par SOS-Civisme-Niger ont animé des séances de projection du publireportage, suivies des échanges interactifs avec les participants, ont eu lieu autour du thème central suivant : “Rôles et responsabilités des communautés locales et des autorités dans la sécurisation des frontières“.

 

Au sens de la méthodologie de SOS-Civisme-Niger, les séances de projection ne sont pas perçues comme celles des salles de cinéma, où des spectateurs “passifs“ viennent regarder un film dans le silence, puis se disperser à la fin de la séance de projection. Dans ce cas de figure, c’est en sortant de la salle du cinéma que les spectateurs, en fonction de leurs affinités ou des circonstances, engagent des commentaires et des discussions autour de ce qu’ils ont regardé.

 

Les séances de projection de SOS-Civisme-Niger sont des espaces de dialogue, de questionnement et de propositions constructives sur la responsabilité de chaque citoyen dans la sécurisation des frontalières et la collaboration avec les FDS. L’animation/action civique a pour cadre théorique le « knowledge behavior model ». Ce  qui postule que plus les connaissances d’un  groupe cible s’améliore, plus son attitude change ; et plus son attitude change, plus sa pratique va s’améliorer. 

 

 

 

 

Projet “Campagne de communication pour une implication active des femmes et des jeunes au processus électoral au Niger“ (2016)  

 

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui au Cycle Electoral au Niger (PACEN) financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

 

Le projet réalisé par l’ONG SOS-Civisme-Niger vise, en général, à “contribuer à l’enracinement d’une culture citoyenne en suscitant l’implication de tous les acteurs au électoral processus au Niger“.

 

De façon spécifique,  le projet vise les objectifs suivants : Il poursuit les objectifs suivants : (i) Sensibiliser les jeunes, les femmes et les organisations de la société civile  sur leurs rôles et responsabilités dans le processus électoral au Niger ; (ii) Renforcer les capacités des  femmes et des organisations de jeunesse sur l’animation de la vie politique en démocratie, l’importance du vote, la gestion non-violente des conflits en période électorale et post-électorale ; (iii) sensibiliser les populations à éviter la corruption en période électorale.

 

Le projet a pour bénéficiaires les organisations de la société civile des jeunes et des femmes, les jeunes et les femmes issus des partis politiques de Mouvement pour la Renaissance du Niger (MRN, majorité au pouvoir), de l’Alliance pour la Restauration de la Démocratie (ARDR, opposition) et des partis politiques dit non-affiliés.

 

Le projet “campagne de communication pour une implication active des femmes et des jeunes au processus électoral au Niger“ couvre les régions de Maradi et de Tahoua, notamment les départements de Guidan Roumdji, de Dakoro, de Madarounfa, de Tessaoua, de Gazaoua, d’Aguié, de Mayahi, d’Abalak, d’Illéla, de Madaoua et de Konni, ainsi que les villes de Maradi et de Tahoua.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, SOS-Civisme-Niger a organisé des sessions de formation sur le “le vote comme outil d’exercice de la citoyenneté“, “les principes et règles pour l’animation de la vie politique en démocratie“, “la gestion des conflits en période électorale et post-électorale“.

 

L’ONG SOS-Civisme-Niger a également assuré la production et la diffusion de sketches d’éducation civique dans les régions de Maradi et de Tahoua sur “les rôles et responsabilités des organisations de jeunesse et des femmes dans le processus électoral“ et sur “l’achat de conscience en période électorale“.

 

18675-Programme d’appui à la société civile au Niger (PASOC)-Référence 9 NIR 30 (8 février 2008 au 31 décembre 2010)

Ce Programme est financé par la Commission Européenne. Le contrat pour la gestion et la mise en œuvre du programme est confié à un consortium composé de TRANSTEC (chef de file), l’ONG SOS-Civisme-Niger, IDDH, ADAGE et l’ONG KARKARA.

 

L’objectif général du programme d’Appui à la Société Civile au Niger (PASOC) est de promouvoir la participation des acteurs de la société civile au processus de développement du Niger à travers une meilleure implication dans la lutte contre la pauvreté ainsi que dans le renforcement de la démocratie. 

 

L’objectif spécifique du programme est de renforcer la société civile nigérienne pour qu’elle puisse participer à la construction de l’espace public national, régional et local, à travers la promotion de valeurs citoyennes et des droits humains fondamentaux.

 

PASOC I tire sa légitimité du chapitre 2 de l’Accord de Cotonou qui vise « les acteurs du partenariat », de la communication de la Commission au Conseil sur « la participation des acteurs non étatiques » et plus particulièrement, du Document de stratégie -9ème FED- qui a retenu parmi les actions hors concentration le renforcement des capacités de la société civile pour son implication dans le processus de redéfinition du rôle de l’Etat à long terme et la promotion de la bonne gouvernance.

 

Par cette orientation, l’Etat cherche à favoriser un plus grand pluralisme dans la formulation des politiques au niveau local et national, ainsi qu’à contribuer à la promotion des approches de développement participatif par l’amélioration de la gouvernance locale et l’efficacité de l’aide au développement.

 

Pour atteindre les objectifs du PASOC I, deux (2) composantes ont été définies : composante 1 relative au « financement des activités – niveau régional » et composante 2 relative à « l’appui institutionnel – niveau national ».

 

Au regard du profil et du niveau de la pauvreté au Niger, l’étude de faisabilité a retenu  deux (2) zones de concentration pour la composante 1, à savoir Maradi et Zinder, pour financer les initiatives des organisations de base visant la promotion des droits humains fondamentaux et d’une culture citoyenne, avec une attention particulière accordée aux groupes vulnérables que sont les femmes et les jeunes.

 

Les activités du programme devraient permettre d’être trois principaux résultats : (i) des initiatives locales des organisations communautaires de base visant la promotion des droits humains fondamentaux et d’une culture de citoyenneté sont financée, (ii) les capacités institutionnelles, organisationnelles, stratégiques et techniques des organisations de la société civile sont renforcées en fonction de leurs typologies, mission et rayon d’action (local, régional et national), (iii) l’environnement institutionnel (cadre réglementaire, mécanismes de concertation avec le gouvernement, mécanismes d’implication dans l’élaboration et le suivi de la mise en œuvre des politiques nationales, etc.) des organisations de la société civile est adapté à la pluralité et à l’évolution du mouvement associatif nigérien à niveau local, régional et national.

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